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Le Blog à Jean-Mi ! Posts

Noël, cadeaux des riches et cadeaux des pauvres!

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Noël : cadeau des riches, cadeau des pauvres…

Au moment des fêtes de Noël, les cadeaux sont partout. Il nous est non seulement impossible d’échapper à l’événement commercial, mais il nous est vivement demandé de ne pas y résister, comme le prouve la couverture de la brochure de la chaîne d’hypermarchés Carrefour.

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Une des grandes idées des publicitaires est que la « fête » de Noël consiste à laisser parler son coeur et sa passion, pour se faire plaisir et offrir des cadeaux de plus en plus importants, voire le plus souvent se les offrir.

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L’accent est mis par certains publicitaires sur l’aspect familial de ces fêtes,

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mais on peut légitimement se demander de quelle famille il est question: est-ce la famille de la Nativité, celle de Marie et Joseph,

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ou est-ce la famille confondue avec la notion économique de « ménage », soit unité de consommation. Rappelons ici que le « moral » des Français se mesure à leur propension à la consommation.

Selon qu’on est riche ou pauvre, puissants ou faibles, tout est différent, les cadeaux aussi. Examinons rapidement quelques cadeaux en direction des pauvres et en direction des riches, pour les puissants de ce monde et pour les faibles et opprimés. Il sera ensuite temps de se demander ce qu’en pensent la Bible et les Évangiles et ce que nous devons en penser, si nous sommes chrétiens.

Les cadeaux des pauvres

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A l’approche de Noël, depuis maintenant 23 ans, il nous est parlé chaque année de la nouvelle campagne des Restos du coeur, l’association créée par Coluche pour distribuer gratuitement des repas aux plus démunis. En cet an de grâce 2007, les Restos du coeur « fêtent » leur milliardième repas gratuit. Est-ce une bonne chose de les voir revenir chaque année ?
Pour les plus pauvres des plus pauvres, il existe depuis une dizaine d’années une prime de Noël. Pour la toucher, il faut être au R.M.I. Son montant est de 152,45 € pour une personne est de 275 € pour un couple. Elle atteint généreusement 320 € pour un couple avec deux enfants. Les trois quarts des chômeurs ne peuvent la toucher et, bien sûr, pas les sans-emploi qui n’existent pas juridiquement.
Un autre cadeau à l’attention des plus modestes et le fameux slogan de notre président : «Travailler plus pour gagner plus ». La réalité pratique de cette formule est loin des capacités des plus pauvres. Tous les précaires et tous ceux qui disposent d’un emploi à temps partiel ne peuvent pas, statutairement, la plupart du temps accomplir des heures supplémentaires. Quant aux travailleurs modestes des petites entreprises, ils ne peuvent pas y accéder tout simplement parce que il n’y a pas d’heures supplémentaires à faire, faute de trésorerie. Rappelons aussi que le président de la république a refusé de « donner un coup de pouce » au SMIC au mois de juillet, au prétexte de la mise en place de la défiscalisation des heures supplémentaires : les plus pauvres apprécieront.

Les cadeaux des riches

Ici la liste serait beaucoup plus longue à dresser, tant le gouvernement actuel semble préoccupé par les gens riches ou aisés. Citons donc seulement quelques mesures qui appauvrissent la trésorerie de l’État, donc sa capacité de service public (santé, éducation, transports, culture, emploi…), mais qui représentent des gains considérables pour ceux qui en bénéficient.

· Ce que l’on appelle dans les médias « le paquet fiscal », qui regroupe diverses exemptions toutes favorables à ceux qui paient des impôts et surtout à ceux qui en paient beaucoup, entraînera une perte de revenus pour l’État de l’ordre de 15 milliards d’euros

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· au mois de novembre 2007, dans une grande indifférence et une grande discrétion, les députés ont supprimé l’impôt sur les profits boursiers, donc créé un manque à gagner estimé à 260 millions d’euros pour l’État.

· Nicolas Sarkozy s’est rendu au congrès de la CGPME, l’organisme syndical des patrons de petites et moyennes entreprises, avec un beau cadeau, la suppression de l’impôt forfaitaire sur les PME : soit 1,6 milliards d’euros de pertes pour l’État.

On pourrait ainsi continuer une liste assez fournie de cadeaux faits aux riches en toute légalité par le pouvoir.

Et les Puissants de ce monde et de ce pays ?

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Nicolas Sarkozy n’a pas attendu longtemps pour se faire à lui-même un somptueux cadeau. Il a donc triplé le budget général de l’Élysée et augmenté son propre salaire de 140 %.

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Les primes de ses collaborateurs quant à elle augmentent pour la fin de cette année de 20 %.
Dès le début de la législature, les parlementaires avaient très sagement augmenté eux-mêmes leurs revenus de plus de 70 %. On n’est jamais mieux servi que par soi-même.

Et les faibles et les opprimés ?

Nicolas Sarkozy a tenu, en cette fin d’année 2007, une longue conférence de presse télévisée où il a présenté ses mesures pour le pouvoir d’achat des Français (les plus pauvres évidemment, puisqu’il n’y a pas besoin de s’occuper de celui des autres). Voici quelques cadeaux pour les non puissants :

· les loyers ne seront plus dorénavant indexés sur l’indice de la construction mais sur la hausse des prix ; ceci représente en fait une baisse assez infime des loyers.

· Le montant des cautions exigibles pour une location sera réduit à un mois de loyer au lieu de deux ; rappelons que les pauvres et les précaires ne peuvent de toute façon pas accéder à la location, cette mesure ne les concerne donc pas.

· Le forfait sur les médicaments, destiné à responsabiliser les consommateurs, qui comme tout le monde le sait, prennent des médicaments par plaisir, coûtera 0,50 euros par médicament acheté. Cela peut paraître peu mais pénalisera lourdement les gens pauvres mais ne bénéficiant pas de la CMU.

· Suppression des régimes de retraite spéciaux des « privilégiés » que sont les cheminots, les clercs de notaire, les machinistes du théâtre français et autres riches notoires. Mais on ne touchera pas aux régimes de retraite très spéciale des parlementaires et des militaires.

Que disent la Bible et les Évangiles ?

Le texte principal, celui qui explique tout, à la fois pour Noël et pour la conception de la société et la place du pauvre, se trouve dans l’Évangile de Jean au chapitre 3 et au verset 16 :
« car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »
Ainsi Dieu n’a pas hésité à donner ce qui lui était le plus cher, à savoir une partie de lui-même, son fils, pour rétablir une communion parfaite avec humanité. Don gratuit par excellence, puisque les hommes sont dans l’incapacité absolue de rendre quelque chose d’équivalent. Mieux même, ils rejettent pour la plupart ce don gratuit.

Nous pouvons citer quelques textes de la Bible hébraïque qui peuvent s’avérer éclairant :

Deutéronome 15:11 Il y aura toujours des pauvres dans votre pays. C’est pourquoi je vous donne ce commandement: ouvrez vos mains toutes grandes aux malheureux et aux pauvres qui vivent dans votre pays.

Esaïe 58:7 Partage ton pain avec celui qui a faim Et ramène à la maison les pauvres sans abri; Si tu vois un homme nu, couvre-le, Et ne te détourne pas de celui qui est ta (propre) chair.

Exode 22:25 (22-24)Si tu prêtes de l’argent à (quelqu’un de) mon peuple, au malheureux qui est avec toi, tu ne seras pas à son égard comme un créancier, tu n’exigeras pas de lui un intérêt.

Lévitique 19:10 Tu ne cueilleras pas non plus les grappes restées dans ta vigne, et tu ne ramasseras pas les grains qui en seront tombés. Tu abandonneras cela au malheureux et à l’immigrant. Je suis l’Éternel, votre Dieu.

Lévitique 23:22 Quand vous ferez la moisson de votre terre tu laisseras un coin de ton champ sans le moissonner, et tu ne ramasseras pas ce qui reste à glaner. Tu abandonneras cela au malheureux et à l’immigrant. Je suis l’Éternel, votre Dieu.

Psaumes 34:6 (34-7) Quand un malheureux crie, l’Éternel entend Et le sauve de toutes ses détresses.

Proverbes 14:21 Celui qui méprise son prochain est un pécheur, Mais heureux celui qui prend pitié des malheureux.

Proverbes 31:9 Ouvre ta bouche, juge avec justice Et défends la cause du malheureux et du pauvre.

Citons aussi quelques paroles de l’Évangile :

Matthieu 11:5 Les aveugles recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.

Matthieu 19:21 Jésus lui dit: Si tu veux être parfait va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, et suis-moi.

Luc 4:18 L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint Pour guérir ceux qui ont le coeur brisé; Pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres; Il m’a envoyé pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés,

Luc 6:20 Alors il leva les yeux sur ses disciples et dit: Heureux vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous!

Luc 7:22 Et il leur répondit: Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu: les aveugles recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.

Luc 14:13 Mais lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles.

Il semble que cette liste soit suffisamment éclairante pour nous faire comprendre que le Christ, lui-même cadeau de Dieu aux hommes, est venu en priorité pour s’occuper des pauvres. Il suffit de comparer les textes qui précèdent avec les paroles qu’il prononce sur les riches, pour voir qu’il a choisi son camp. Jésus est du côté des pauvres ou des opprimés. Or, il est notre exemple suprême. Nous devons donc, par obéissance à la parole de Dieu mais aussi par amour de notre prochain, nous occuper prioritairement du sort des pauvres et des opprimés.

Conclusion

Les pauvres sont le cadeau que Dieu nous a fait. Nous devons leur prêter toute l’attention et c’est vers eux que doivent aller nos cadeaux. Toute société qui méprise les pauvres n’est pas une société fondée sur la volonté de Dieu. Nous n’avons donc pas à la servir et à l’admirer.

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Présence de l’église et des chrétiens au monde


Le salut par grâce que nous commémorons activement dans le Repas du Seigneur (la Cène) nous rappelle que nous sommes membres de la famille de Dieu, du corps de Christ au double sens du terme. Mais ce salut par grâce nous donne aussi une responsabilité plus grande. Nous avons une double mission/ministère.

·        Célébrer Dieu par Jésus-Christ dans l’Esprit Saint (fonction d’adoration, de louange du culte chrétien).

·        Représenter Dieu par l’Esprit Saint en diffusant la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, l’Évangile.

On  ne peut séparer une mission de l’autre : l’une est l’avers de la médaille, l’autre le revers.

 

 

Le cadre général

 

 

Lecture de lecture de l’Évangile de Jean, chapitre 17, versets 11 à 23

 

11 ¶ Je ne suis plus dans le monde; eux sont dans le monde, et moi je vais à toi. Père saint, garde-les en ton nom, (ce nom) que tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous. 

12  Lorsque j’étais avec eux, je gardais en ton nom ceux que tu m’as donnés.  Je les ai préservés, et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’Écriture soit accomplie. 

13  Et maintenant, je vais à toi, et je parle ainsi dans le monde, afin qu’ils aient en eux ma joie parfaite. 

14  Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi, je ne suis pas du monde. 

15  Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les garder du Malin. 

16  Ils ne sont pas du monde, comme moi, je ne suis pas du monde. 

17 ¶ Sanctifie-les par la vérité: ta parole est la vérité. 

18  Comme tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi je les ai envoyés dans le monde. 

19  Et moi, je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés dans la vérité. 

20 ¶ Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, 

21  afin que tous soient un; comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi,  qu’eux aussi soient un en nous, afin que le monde croie que tu m’as envoyé. 

22  Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un 

23  moi en eux, et toi en moi, afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés, comme tu m’as aimé. 

 

Arrêt sur le verset 11 : « ils sont dans le monde »

ici le mot « monde » traduit le mot grec « Kosmos » qui a dans les Évangiles deux sens distincts entraînant souvent des confusions dans la communication chrétienne.

1.      Dans ce passage le sens est celui de « monde organisé par les hommes, au travers des sociétés, familles, clans ou tribus. »

2.      L’autre sens est péjoratif et désigne le « monde rebelle à l’ordre de Dieu, celui qui est sous la domination de Satan ».

Ici, Jésus emploie le mot monde sans lui donner son caractère péjoratif. Les disciples sont membres de leur peuple, de la société de leur temps et appartiennent tous à une famille ou une tribu, si l’on parle des juifs.

 

pour lire l’intégralité  de cet article, alleez sur mon site Bibliathèque.

 

 


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Le dernier attrape-gogos de Sarkozy : le « Grenelle de l’environnement » !


Alors que la casse réelle des derniers éléments de l’État-Solidaire gaulliste est commencée à marche forcée, la « com » du Président continue à déployer ses écrans de fumée pour populo anesthésié. Étonnant comme rien ne bouge. Comme si l’ensemble de la classe politique et une bonne partie de l’opinion publique avait été lobotomisée. Le président s’agite, en bon hyperactif et mégalomaniaque pathologique, occupe les médias qui sont pour la plupart à sa botte, comme subjugués par l’énergie suspecte du parvenu à son but. On imagine aisément jusqu’où ils auraient pu aller avec le vrai Napoléon en face d’eux. Bref, nous vivons une drôle d’époque. Une sorte d’enterrement consensuel de la démocratie, alors que les gouvernements s’en gargarisent.

Notre bon président à une méthode sûre : faire diversion, allumer des feux pour occuper l’opinion, pendant que les affaires sérieuses et tragiques sont réglées en cachette et apparaissent seulement au grand jour quand les textes sont passés. Voici la conception de la démocratie de Nicolas Sarkozy.

Le dernier de ces amuse-nigauds s’appelle le « Grenelle de l’environnement ». Il était destiné à divertir l’opinion pendant au moins quatre mois. Au départ, l’animateur avait été choisi avec une classe particulière. Un  ancien premier ministre converti à l’écologie lors du « chemin de Québec ». Las, l’homme qui n’a jamais eu beaucoup de talent pour attirer la sympathie, a réussi à se faire battre aux élections législatives dans sa bonne (ex-) ville de Bordeaux. Exit Alain « la classe ». Bonjour au clown de remplacement : Jean-Louis Borloo. Armé de non-convictions écologiques, l’homme qui a conseillé Bernard Tapie orchestre maintenant le show : il consulte, organise des groupes de travail et doit faire croire qu’il va se passer une véritable révolution au mois d’octobre dans le domaine de l’écologie.

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Bon, il y a quelques bavures gênantes, comme cette virée médiatique au Groenland avec le long-courrier bourré de « people » et de scientifiques pour constater que la glace  fond plus vite que prévu ! Mais comme il est un « bon client », cela passe presque inaperçu. Le talent clownesque de Borloo (il n’a même pas besoin de se grimer, il a le masque de l’Auguste naturellement) occupe télé, radio et presse écrite.

Mais lorsque nous prenons la peine de vraiment regarder ce qui ressort des propositions et diverses déclarations, il est évident que tout relève du pétard mouillé. Et il ne peut absolument pas en être autrement, quel que soit l’animateur-Auguste retenu pour cette superproduction.

Les articles un peu sérieux font état de divergences irréductibles entre les écologistes divers et les partenaires représentant les activités de la société. Les crétins verts se réjouissent de ce qu’il leur semble que le diagnostic est partagé et la prise de conscience en marche ! Baudruches sans cervelles : je n’aurais moi-même aucune peine à faire reconnaître  à un patron qu’il y a beaucoup de pauvres ou de chômeurs ou à un fasciste du F. N. qu’il y a beaucoup d’étrangers en France ! Mais après, bernique !

Le « Grenelle » a déjà un nom stupide : cette référence à une pseudo-négociation soixante-huitarde est contraire à tout ce que Sarkozy pense de cette période. Peu lui importe. Le symbole seul compte. Alors bande de ratatinés de la critique, esprits simples (et non simples d’esprit), laissez-moi vous rappeler que tous les historiens sont d’accord sur un fait concernant les « accords de Grenelle » de 1968 : leur bénéfice réel a été gommé en quelques années pour les travailleurs, qui ont perdu aussi vite ce qu’ils avaient cru gagner que leur leaders syndicaux avaient été prompts à les trahir dans la grève générale. « Grenelle » est, de fait, un non-événement historique. Et de ce point de vue-là, bien sûr sans le savoir, Sarkozy a fort bien choisi son vocable ! Le « Grenelle de l’environnement » est d’ores et déjà un non-événement. Circulez, y a rien à espérer ! Comme les « Sommets de la Terre », « de Kyoto » de « Johannesburg » les « la maison brûle et les gens regardent ailleurs » de l’inénarrable Chirac. Cocktails, canapés, réunions et pour accoucher, in fine, d’une souris.

Maintenant, lecteur, je vais te dire pourquoi il ne peut rien sortir de cette réunion, sauf de nouvelles charges pour le peuple de France :

les acteurs du capitalisme français ont des intérêts vitaux consubstantiellement contraires à une démarche de raison envers la planète.

            On ne peut envisager de vrais changements que s’il y a remise en cause de tout ce qui sous-tend ce gâchis suicidaire. Cela s’appelle la triade « libéralisme économique-capitalisme-antagonisme de classes ». Désolé pour les mots qui fleurent bon les années politiques ! Le constat a été fait par des esprits supérieurs totalement ignorés il y a plus de 30 ans (Castoriadis, Ellul, Dumont, Charbonneau…).

Je le redis, la seule chose qui va sortir du « Grenelle de l’environnement » sera un accroissement de charges pour la masse populaire, au nom de « l’urgence de la situation » et des « nécessaires sacrifices communs » pour la survie « des générations futures ». Cela fait des millénaires que ce sont les mêmes qui font les sacrifices et les mêmes qui les leur imposent. Il suffit de bien connaître l’histoire du monde.

Seule une remise en cause extrêmement douloureuse de notre système économique, de la croissance-religion, de notre mode de vie absurde à maints égards, de nos rapports aux pays pauvres du monde… peut amorcer une vraie « révolution » qui remette l’homme à sa place. Or, toute la force conjuguée des médias, des politiques, du système éducatif et de la culture dominante vise au contraire à dépolitiser le peuple. La nullité du choix de mai 2007 est une forme de consécration. Ségolène ou Nicolas. Version maternelle contre version bonapartiste du même accord au système mondial. Où est le choix ?

Ce sont nos vies propres qui doivent changer en profondeur et pas « la société », qui est un bel alibi. Nous sommes destinés à vivre ensemble, mais pas en individus égoïstes juxtaposés. Ce que Sarkozy propose est le culte des intérêts particuliers, et d’abord le sien propre. Par cascade, tout le monde agit de la même manière. L’important, c’est moi ! Ce qui est vital est mon « développement personnel », mon « épanouissement ». Déconfiture sociétale, détricotage des rapports interpersonnels, juridicisation des conflits, repli sur la famille la plus racornie qui soit. Voilà notre société.

Et Sarkozy, pendant que le « Grenelle » amuse les gogos, démantèle à tour de bras la santé, l’éducation, le travail. Ce qui doit être examiné, ce sont les faits réels, pas les discours. Ce type est dangereux et ses spadassins itou. Ce système politique français et européen nuit dangereusement à la santé physique et morale des peuples.

Mais je dois avoir l’esprit mal tourné. Quand tu auras travaillé plus, plus longtemps pour mourir plus tôt de ton cancer sociétal, il sera trop tard.

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