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Catégorie : coups de gueule

L’article de la déraison: à propos du pronom personnel « iel »

L’actualité récente nous a offert un bel exemple de dérèglement intellectuel public. les faits:

L’édition électronique du dictionnaire Le Robert a ajouté à son vocabulaire un nouveau pronom : « iel ». Voici, directement copié du site du Robert Dictionnaire en ligne la définition:

iel , iels, pronom personnel

RARE Pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne quel que soit son genre. L’usage du pronom iel dans la communication inclusive. – REM. ON ÉCRIT AUSSI ielle??? ielles??? .

A la suite de la divulgation de cet ajout un très vif débat a eu lieu dans les médias entre les tenants de cette addition et ses adversaires. J’ai pris connaissance des arguments des uns et des autres, avant de livrer mon avis personnel.

A la défense de cet ajout, on trouve tous les arguments des tenants des études de genre et de l’extension indéfinie de l’acronyme LGBT+. Il leur apparaît évident et nécessaire de créer ce mot car la situation de l’humanité a définitivement changé depuis deux ou trois décennies et les travaux (américains surtout) dits Gender studies, lesquels ne faisaient que suivre les cultural studies et précéder les colonial studies, en attendant la suite. Le sexe étant une construction culturelle et personnelle, il faut renoncer à la vieille binarité castratrice masculin/féminin et admettre le choix ou le changement d’identité sexuelle par l’individu, lequel doit disposer du droit de l’imposer publiquement. En conséquence de quoi la langue doit suivre et adopter un pronom indéterminé. Ce sera donc, en France, » iel« . Le Robert a donc fait le choix de l’inclure dans sa dernière édition numérique.

Contre ce choix se sont élevées presque toutes les voix lexicographiques, y compris celle de l’Académie Française. Restons sur ce terrain. Un dictionnaire est un ouvrage technique, un outil de langue à disposition des locuteurs et auteurs. On sait la profusion des dictionnaires au XVII et XVIIIe siècles, afin de donner à la langue française sa noblesse. le XIXe ne sera pas en reste, notamment avec Hachette, Littré et Larousse. Le Robert est la grande création du XXe siècle. A côté de ces initiatives privées, il y deux références institutionnelles: depuis trois siècles, le Dictionnaire de l’Académie est régulièrement actualisé – c’est le grand oeuvre des Immortels – ; la seconde référence est née de la naissance de l’Internet, c’est le site du CNRS consacré à la langue française, Le CNRTL. Si vous tapez « iel » dans leurs barres de recherches, vous aurez droit à un avis d’échec: ce terme n’existe pas dans leurs dictionnaire. Les divers opposants à cette initiative ont tous le même argument : un dictionnaire qui se respecte est là pour valider l’usage d’un mot que les Français utilisent depuis quelques temps. Ce n’est évidemment pas du tout le cas de « iel » dont 99,99999999999999999 % des Français ignorent l’existence et le sens. Ce mot est un fantasme de micro-cénacles, surtout universitaires et associatifs spécialisés dans la défense des identités sexuelles nouvelles. Il n’a rien à faire dans un dictionnaire français, même si Le Robert a cru prendre une précaution suffisante en mettant « rare » avant la définition (c’est « rarissime » qui aurait dû être inscrit!). C’est purement et simplement une imposture!

De quoi « iel » est-il le symptôme? De la maladie dégénérative que l’on nomme « mouvement woke » d’après l’appellation états-unienne (le mot signifie « éveillé », ce qui montre bien que seuls ceux qui ont compris cela sont sains d’après les critères du mouvement). Ce cancer a franchi l’Atlantique et commence à métastaser en Europe et, singulièrement en France dans les département de lettres, philosophie, sociologie ou sciences de l’éducation de nos université, espaces connus pour leur forte production d’inanités sous couvert de modernité. Le propre de ce mouvement est de faire de l’entrisme dans les lieux stratégiques de la pensée et d’y tisser sa toile : il suffit de regarder les nominations et les thèmes des chaires de nos facs pour prendre la mesure du danger. La stratégie est toujours la même: prendre le contrôle de la formation universitaire et orienter les travaux de recherches des étudiants (masters et thèses) exclusivement sur ces voies et donc produire de futurs enseignants acquis à ces idées, lesquels les diffuseront ensuite chez les élèves et dans la population. On a connu exactement le même système métastatique avec le marxisme (entre 1945 et 1975) ou le structuralisme (entre 1960 et 1980 surtout), avec des dégâts considérables, notamment l’impossibilité du débat et des études contradictoires. L’Université française commençait à peine de se remettre de 50 ans de dictature de la pensée quand les études de genre et décoloniales ont commencé à arriver. Est-ce une fatalité intellectuelle de l’université? Peut-être, car elle est peuplée de gens qui ont absolument besoin de publier des articles et de se faire remarquer d’une part et, d’autre part de personnes moutonnières qui croient penser originalement en adoptant la dernière pensée à la mode. « Iel« , ce petit mot stupide est de fait le symptôme d’un mal bien plus profond et dangereux que la seule lexicographie. Il faut lutter pied à pied contre toutes ces dérives totalitaires, non pour les interdire, mais pour les empêcher d’interdire les voix contestataires de leur idéologie de la vacuité.

Vous pouvez protester en adressant des mails au site du Robert, en leur donnant votre avis sur l’usage et la pratique de « iel » ; vous pouvez surtout être vigilant à ces dérives et ne jamais les cautionner, même si elles sont présentées (faussement) comme des mesures de dignité et d’égalité. Les lois françaises comportent tout ce qu’il faut pour lutter contre les discriminations, il suffit de les appliquer. Pas besoin de transformer un dictionnaire grand public en bannière militante. Le Robert s’est fourvoyé et a commis un acte condamnable, une forfaiture à sa mission. On peut aussi le boycotter pour cela.

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Ne jamais redescendre du Mont

(éloge de Laurent Voulzy)

Nous le savons tous : les programmes de télévision gratuite sur la TNT, lors des vacances de Noêl sont particulièrement indigents et parfois indignes, lors même que les chaînes devraient offrir de la qualité en ces jours car le public disponible est nombreux. Au lieu de quoi ils recyclent les téléfilms américains de Noël (aux Etats-Unis c’est un genre reconnu) les plus mauvais, où le doublage est exécrable et où la guimauve coule à flot, laquelle guimauve n’a absolument rien à voir avec l’amour du Christ qui est la racine de Noël, il faudrait le dire aux Américains, eux si religieux, mais pas toujours très éclairés. Les bêtisiers se multiplient, ce qui en dit long sur le public que l’on vise, les rétrospectives nullissimes s’additionnent et les rediffusions usées jusqu’à la corde s’enfilent comme des perles (on appelle ça des « films cultes » pour justifier cette pratique insupportable de mépris). Bref, il faut être paraplégique et grabataire pour regarder la télévision durant ces vacances.

Alors ce mercredi soir du 29 décembre lorsque j’ai vu que France 4 diffusait le concert de Laurent Voulzy donné dans l’abbatiale du Mont Saint-Michel, je me suis dit que nous allions peut-être avoir une soirée de qualité. Et j’avais raison. Bien évidemment, le cadre grandiose de ce concert n’y est pas pour rien. Le lieu a une grandeur qui en impose depuis dix siècles. Mais les murs ne font pas tout et on pourrait y subir une prestation médiocre ou décalée. Or, Voulzy a une sensibilité spirituelle qu’il évoque avant le concert et ressent la solennité habitée des lieux de culte, tels cathédrales, églises ou monastères. Son concert en sera la profonde et magnifique démonstration. A l’écoute des titres présentées, il est facile de se rendre compte que la spiritualité et la bienveillance y sont récurrentes. Ce concert dégage une sérénité que le public et les artistes ressentent et partagent, et qui parvient au téléspectateur. L’habillage musical est réduit mais fort suffisant : une harpiste- guitariste- choriste-chanteuse, un pianiste-claviériste expérimenté et la guitare de Laurent Voulzy, qui est un très bon instrumentiste, il en fait discrètement la démonstration ici. Il mélange à son répertoire quelques titres forts connus, dont deux grands succès de Simon & Garfunkel, une belle version du célèbre Amazing grace. Une chorale viendra épauler les trois artistes en seconde partie du concert, mettant en évidence la superbe acoustique du lieu, sublimée, par ailleurs par des jeux de lumière qui jouent avec l’architecture gothique. L’ensemble donne un véritable spectacle complet, d’autant plus qu’interviendra un bagad local sur un morceau. Nul n’avait envie que cela prenne fin. Les lumières de scène éteintes, nous nous sentions comme en apesanteur. En tout cas aucune envie de redescendre du Mont, mais celle de prendre demeure ici pour conserver la grâce partagée. Merci Laurent pour ces instants précieux que rien ne peut égaler.

Mais la suite du programme de France 4 avançait et un autre concert était programmé. Comme il n’y avait pas le nom de l’artiste sur mon journal-télé, je suis resté devant l’écran. C’était Gaetan Roussel, ex-membre du groupe Louise Attaque et auteur-compositeur reconnu dans la profession. C’était un bon concert de chanson teintée de rock, avec de jeunes musiciens talentueux et appliqués. Mais la grâce n’était pas là, seulement les décibels et la technique. Au bout de deux morceaux j’ai éteint la lucarne bleue pour ne pas perdre la joie du Mont. Nous étions donc bien redescendus sur le plancher des vaches, dans la banalité quotidienne.

Cette expérience m’a rappelé une autre histoire, bien plus ancienne, qui se trouve dans les trois Evangiles de Matthieu, Marc et Luc, que l’on appelle les synoptiques en théologie. La version de Marc 9 : 2-10 est celle que je préfère, car elle est ramassée et précise.

« 9.2

Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il les conduisit seuls à l’écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux;

9.3

ses vêtements devinrent resplendissants, et d’une telle blancheur qu’il n’est pas de foulon sur la terre qui puisse blanchir ainsi.

9.4

Élie et Moïse leur apparurent, s’entretenant avec Jésus.

9.5

Pierre, prenant la parole, dit à Jésus: Rabbi, il est bon que nous soyons ici; dressons trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie.

9.6

Car il ne savait que dire, l’effroi les ayant saisis.

9.7

Une nuée vint les couvrir, et de la nuée sortit une voix: Celui-ci est mon Fils bien-aimé: écoutez-le!

9.8

Aussitôt les disciples regardèrent tout autour, et ils ne virent que Jésus seul avec eux.

9.9

Comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur recommanda de ne dire à personne ce qu’ils avaient vu, jusqu’à ce que le Fils de l’homme fût ressuscité des morts. »

Le texte est ici donné dans la version de Louis Segond 1910, la Bible de référence de nombreux protestants, pour sa fidélité au texte original.

Mon but n’est pas faire un commentaire de ce texte, mais de le mettre en comparaison avec ce que j’ai décrit plus haut. Le verset 5 montre Pierre ayant le même ressenti que celui que j’ai évoqué à propos du concert de Laurent Voulzy. Il veut demeurer sur la montagne, car il vient d’y vivre un moment exceptionnel d’intensité et de beauté pour un Juif de son temps. La tentation est forte, quand on est dans un grand bonheur de vouloir le faire durer, car nous savons tous qu’il est fugace. Pierre n’y échappe pas plus que moi. Car le réel nous rattrape en bas. Dans le cas musical, c’était Gaetan Roussel – dont j’aurais sans doute apprécié le concert dans d’autres circonstances -, pour Jésus c’est le retour à la demande de guérison et à la faiblesse spirituelle de ses disciples restés en bas (lire Marc 9 : 14-29).

Loin de moi l’idée de laisser croire qu’il ne peut y avoir de tels moments d’extase que dans le religieux. Le sublime existe dans la vie terrestre, et il faut savoir y être sensible. Le domaine religieux offre sans doute plus d’opportunités de tels instants par la présence de la transcendance et donc, du surnaturel. Mais tout humain peut vivre et ressentir cela, à condition de se laisser envahir par la grâce qui suspend le cours du temps pour un moment.

Je vous souhaite beaucoup de temps de grâce en 2022 et au-delà.

Jean-Michel Dauriac 30 décembre 2021

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Guerre à la bêtise déguisée en pensée progressiste

Je partage avec vous, lecteurs, cet article du Figaro . Il me semble parfaitement illustrer deux faits majeurs :

  • L’Europe a complètement échappé aux Européens et ce sont des hors-sols qui décident sans aucun mandat ce qui doit être pensé et dit dans ce cadre pseudo-démocratique. Moi qui ai beaucoup aimé l’idée d’Europe, je ne puis adhérer à celle-ci.
  • Le cancer de la pensée diversitaire agit partout. Comme chrétien je ne puis accepter ce refus de prendre en compte l’histoire longue du continent. Allez donc voir comment les musulmans ou les bouddhistes parlent chez eux, et vous verrez à quel point nous nous suicidons spirituellement. Comme intellectuel, je ne peux pas accepter que des idées totalement ascientifique – je parle ici du genre érigé en seul critère – et sans fondement sociologique réel puissent faire la loi dans une quelconque administration. C’est pourtant le cas à Bruxelles et dans pas mal de nos départements universitaires où résident des Che Guevara du stylo.

Nous ne pouvons pas rester muets et assister ainsi à la démolition –pardon, déconstruction – de notre civilisation bi-millénaire par des ignares aveuglés. Il faut parler, faire savoir au peuple ce qui se joue dans son dos, car il est l’objet haï de ces penseurs de pacotille.

Le combat pour l’égalité et la dignité est au cœur de l’humanisme et du message de Jésus ; arrêtons de confondre les Eglises, boutiques humaines livrée à tous les errements, et le message évangélique, véritablement universel et porteur d‘amour et non de haine putride comme toute cette pensée venue d’outre-atlantique où elle fait déjà des ravages. Nous ne sommes pas l’Amérique et nous ne voulons absolument pas lui ressembler. Alors agissons en conséquence !

Article publié dans l’édition du 1er décembre du Figaro

Noël, Marie… Ces mots « tabou » de laCommission européenne

Afin de «refléter la diversité », la commissaire à l’Égalité a proscrit

une liste de termes dans un guide interne. Face à l’émotion,

remontée jusqu’au Vatican, elle a décidé de retravailler son livret.

STÉPHANE KOVACS ET ANNE ROVAN

DISCRIMINATIONS, «Mesdames et mes­sieurs», « Noël », ou encore le prénom «Marie>’, voilà qui ne fait pas très «’in­clusif»… Dans le but de «refléter la diver­sité » et de lutter contre « les stéréotypes profondément ancrés dans les comporte­ments individuels et collectifs», la Com­mission européenne vient de publier un guide interne «pour une communication inclusive». Avec, listés dans des tableaux, toute une série de termes à « éviter» pour ne froisser personne.

«Annuler la dimension chrétienne de notre Europe»?, s’est ému le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Saint-Siège. Le document, dévoilé par le quoti­dien italien II Giornale, a ému jusqu’au Vatican. Face aux « inquiétudes » susci­tées par ce guide, concède son auteur, la commissaire européenne à l’Égalité, He­lena Dalli, fait marche arrière: dans un communiqué ce mardi, elle a annoncé avoir décidé de «retravailler» le livret, qui ne serait «pas encore abouti».

Dans un tweet publié le 26 octobre, la commissaire maltaise posait pourtant, brochure en main, «fière de lancer» ces consignes rédigées en anglais, destinées « à tous les collègues de la Commission» pour que « chacun soit reconnu dans tous nos supports, indépendamment de son sexe, de sa race ou de son origine ethnique, de sa religion ou de ses convictions, de son handicap, de son âge ou de son orientation sexuelle». Selon nos informations, de courtes formations d’une heure trente, dispensées aux fonctionnaires des diffé­rentes directions générales de l’institu­tion, devaient d’ailleurs commencer la semaine prochaine.

« Notre communication ne doit jamais présumer que les personnes sont hétéro­sexuelles, s’identifient avec le genre attri­bué à leur naissance, ou s’identifient de manière binaire», souligne le guide de la Commission. Évitez donc d’évoquer « les deux sexes» ou de débuter un dis­cours par « Mesdames et messieurs», re­commande-t-il, « de manière à ne pas invisibiliser les personnes intersexes ou queers». Même « le terme « homosexuel » peut être considéré comme offensant » parce qu’il «s’inscrit dans une optique médicale et qu’il est parfois utilisé par des militants « anti-gay »». Pour des enquêtes requérant un titre, un genre, incluez des options non-binaires, enjoint le tex­te: «féminin», «masculin », «non-bi­naire», «préfère ne pas dire ». Écartez aussi « l’utilisation de « M. » ou « Mme » basé uniquement sur le sexe assigné à la naissance: en cas de doute, utilisez « Mx » ». Ne demandez pas quel pronom une personne «préfère», insiste encore le document: « Cela présumerait que l’identité de genre est une préférence per­sonnelle, ce qu’elle n’est pas. »

« Prénom » ou « nom d’usage » plutôt que « nom de baptême » « Noël » l’a échappé belle. Dans cet aper­çu du nouveau manuel de savoir-vivre au sein de l’Union européenne, si on a encore le droit de prononcer ce mot, il faut l’entourer de mille précautions in­clusives. Car faire référence à des fêtes chrétiennes serait «supposer que tout le monde est chrétien». Au lieu de dire « la période de Noël peut être stressante», la Commission propose curieusement «la période des vacances peut être stressan­te». Même s’il semble possible, com­prend-on, de rajouter «pour ceux qui fê­tent Noël, ou Hanoukka». « Utilisez les termes « prénom » ou « nom d’usage » plu­tôt que « nom de baptême »», recomman­de-t-elle encore. «Dans les histoires, ne choisissez pas de prénoms typiques d’une religion». Et d’illustrer par cet exemple: au lieu de « Maria et John », parlez plutôt de «Malika et Julio».

Pour prendre en compte «les apatri­des » et «les immigrants », la Commis­sion préconise de ne pas employer le terme «citoyen ». Il s’agit aussi de «fai­re attention aux connotations négatives de certains termes »: plutôt que de la « colonisation de Mars», il serait préférable d’évoquer « l’envoi d’humains sur Mars »…

La semaine dernière, Helena Dalli avait déjà « interpellé fortement » la mi­nistre déléguée chargée de la Citoyen­neté, Marlène Schiappa, en recevant des représentants d’une association de jeunes musulmans. La discussion avait porté sur les «défis rencontrés en raison des stéréotypes, des discriminations et de la haine». C’est cette association, le Fe­myso, que la ministre a qualifiée de «faux nez de l’islamisme», qui est à l’origine de la campagne – finalement retirée – du Conseil de l’Europe sur la « liberté dans le hijab».

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